« Bonjour miss parfaite, bien dormi ? » J’entrais dans la cuisine et mon regard se posa directement sur cette petite brune, vêtue d’un simple tee-shirt. Vu son sourire arrogant et ses yeux bien ouverts, il était clair qu’elle était levée depuis un bon moment déjà. Je détestais l’avoir à l’appartement, elle me stressait rien qu’à la voir heureuse. Cela pouvait paraitre égoïste mais, j’avais mes raisons. Je passais devant elle pour prendre une tasse dans lequel je versais mon café tout en l’écoutant parler. « Très bien et toi ? Bon écoute Sarah, je ne sais pas ce que je t’ai fait mais, qu’est-ce que je dois faire pour que t’arrêtes d’être comme ça avec moi ? » Je n’avais peut-être le droit de réagir de la sorte avec elle. Voir mon frère heureux était important pour moi or, j’avais peur qu’elle lui brise le cœur. En général, c’était l’inverse mais dans ce cas précis, c’était différent. Rosa était la première fille à qui il accordait une confiance aveugle. La première à avoir réellement conquis son cœur et ça me faisait mal de passer en second plan. Julian me demandait sans cesse de faire des efforts, de l’accepter parce que c’était important pour lui alors oui, je faisais de temps en temps la belle gueule pour ne me disputer avec mon frère mais, je détestais cette fille qui me voler Julian. Une vraie gamine surement. Elle était très différente de moi, son caractère, sa façon de se comporter. Elle fondait en larmes dès qu’elle apprenait la mort de l’un de ses patients alors que dans un cas comme celui-ci, je me montais forte et je prenais sur moi. Trop sensible, trop gentille, trop douce, elle était la perfection incarnée. J’étais jalouse d’elle mais en même temps, j’avais envie de la secouer pour qu’elle redescende de son petit nuage. « Pas trop en fait, vous avez fait un de c’est bordel putain ! Quitte mon frère. » Je la sentais rougir dans mon dos ce qui me valut un léger sourire sadique. Je n’attendais qu’une seule et unique chose, ils se séparent avant que les choses ne deviennent beaucoup trop sérieux. Je ne me tournais vers ma « belle-sœur » et ne la lâcha du regard jusqu’à ce qu’elle le baisse en réfléchissant. « Tu sais très bien que je ne peux pas, je l’aime. Est-ce que tu ne pourrais pas être heureuse pour lui ? » Je me mis à rire et me stoppai nette quand je vis Julian arrivé par derrière. La contournant, je prononçais ses petits mots avant de partir dans ma chambre. « T’es juste un jouet d’accord ! C’est toi mais ça sera quelqu’un d’autre demain. » pas vrai, ils avaient l'air de tenir le coup les deux tourtereaux. Un plan, il me fallait un nouveau plan !

Les conditions pour prendre ton scénario, ce que tu attends de la personne intéressée etc.